Jeudi 11 juin 2009 à 22:52
Elle était assise sur un banc. A l'ombre. Alors que les vingt huit degrés inondaient la cité phocéenne.
Elle se torturait. Pourquoi ce plaisir à se voir souffrir devant l'immuabilité des faits ?
Elle se sentait seule. Personne n'était là pour la dominer. Personne n'était là pour l'em-brasser.
En face d'elle, un magasin vide affichait "à céder".
Elle se lève. Une silhouette pressée la bouscule.
Assis, un chien implore un éclat de fortune. Une explosion de rires stridents lui parvinrent à l'oreille : il est dix-sept heures.
Celle-là, la citadine aux lourds paquets, parade.
Il manque.
Il manque un souffle. Un frisson.
Il manque un signe. Un lien.
Il manque un contact. Une empreinte éternelle...
.Il manque.
Et les notes suspendues à la portée, dansent dans son esprit. " Don't be scared of me ... " ./`
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