nene-bixbOx - Take a cloud. *

La courbe de leurs sourires, Embrasse les âmes fortes.

Tue, 08 Mar 2011 15:29:00 +0100

" On ne nait pas femme, on le devient. "

" Se vouloir libres, c'est vouloir les autres libres. "

Simone de Beauvoir

Il était. Il est. Il sera.

Sat, 05 Mar 2011 14:03:00 +0100

Il est des mots qu'on ne lie pas
Il est des yeux restant sans voix
Il est des bras qu'on n'attend pas
Moi c'est mon coeur qui se débat

Il est un rouge qui me poudra
Une lueur toujours brilla
Mais le frisson de ces fois là
Fait place au vide qui me combla

Il est un si qui sonne faux
Tel le mirage se fond dans l'eau
Un sentiment qui coule à flots

Et c'est sans mots, avec mes maux,
Que j'avance dans le halo
D'un horizon toujours plus beau.

.Quatre mars 2011.

>>> Music is Life <<<

...des perles de pluies venues de pays où il ne pleut pas...

Tue, 16 Feb 2010 18:31:00 +0100

Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,
Et la mère est amère, et l'amour est amer,
L'on s'abîme en amour aussi bien qu'en la mer,
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.

Celui craint les eaux qu'il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,
Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.

La mère de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau,
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.

Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.

Pierre de Marbeuf, Poésies
1620.

Vienne la nuit sonne l'heure __ les jours s'en vont je demeure. [Appolinaire]

Tue, 16 Feb 2010 00:13:00 +0100

" Toi qui diriges l'iris vers le temps qui profile,
Ne m'effraie pas, restez là."

" A trop aimer, on risque de s'adonner
A ces fureurs mortelles, brûleuses d'ailes.
On voudrait faire vivre pour l'éternité,
Aujourd'hui, ce qu'on touche de nos doigts frêles."

Bilan de Copenhague !

Tue, 19 Jan 2010 19:28:00 +0100

Conseil tenu par les rats

Un Chat, nommé Rodilardus
Faisait des Rats telle déconfiture
Que l'on n'en voyait presque plus,
Tant il en avait mis dedans la sépulture.
Le peu qu'il en restait, n'osant quitter son trou,
Ne trouvait à manger que le quart de son sou,
Et Rodilard passait, chez la gent misérable,
Non pour un Chat, mais pour un Diable.
Or un jour qu'au haut et au loin
Le galant alla chercher femme,
Pendant tout le sabbat qu'il fit avec sa Dame,
Le demeurant des Rats tint chapitre en un coin
Sur la nécessité présente.
Dès l'abord, leur Doyen, personne fort prudente,
Opina qu'il fallait, et plus tôt que plus tard,
Attacher un grelot au cou de Rodilard ;
Qu'ainsi, quand il irait en guerre,
De sa marche avertis, ils s'enfuiraient en terre ;
Qu'il n'y savait que ce moyen.
Chacun fut de l'avis de Monsieur le Doyen,
Chose ne leur parut à tous plus salutaire.
La difficulté fut d'attacher le grelot.
L'un dit : "Je n'y vas point, je ne suis pas si sot";
L'autre : "Je ne saurais."Si bien que sans rien faire
On se quitta. J'ai maints Chapitres vus,
Qui pour néant se sont ainsi tenus ;
Chapitres, non de Rats, mais Chapitres de Moines,
Voire chapitres de Chanoines.
Ne faut-il que délibérer,
La Cour en Conseillers foisonne ;
Est-il besoin d'exécuter,
L'on ne rencontre plus personne.

La Fontaine, Fables, II, 2

Gare au gorii ii ii ii lle ! ^^

Sat, 07 Nov 2009 23:35:00 +0100

Dans le fleuve d'une échappée à la française,
C'est dans ses miroirs d'émeraude
Que s'avance la tour aux milles admirateurs.
Au détour de gavroches qui creusent nos fossettes,
L'étincelle de vie est là, prise au vif.
Les perles d'ambre s'envolent et bercent la ballade
De ces "vieux partenaires".
La goutte mélancolique de la capitale
Glisse le long de la butte :
Il est temps de siroter
La noire friandise tant appréciée ...

Une République bananière ...

Thu, 22 Oct 2009 21:51:00 +0200

***

Bienvenue au pays du petit fruit jaune,
Où chiens, chèvres et singes sont toujours là pour vous !
Regardez, petits moutons,
Le pauvre petit poussin
Renonce à sa part du gâteau.
Ô qu'il est grand, ô qu'il est courageux !
Ah vous voyez,
Le fameux discours de l'ascenseur social,
Nous y voilà !
Et v'la que j'y entre à l'avant dernier !
Mais toi, qu'est-ce que tu fais au rez-de-chaussée ?
Oh ben alors, fallait réfléchir un peu !
Ah bon ? Je peux "Papa" ?

***

Humeur du soir, bonsoir.

Mon, 12 Oct 2009 22:21:00 +0200

J'ai le nez dans le brouillard,
Mais les oreilles chantantes,
Le regard, un peu hagard,
Un sourire d' innocente.

Il bat comme une étoile
Dans un souffle d'amour
Et les poussières de minitounes
S'évanouissent dans un murmure ...

" La danse est une poésie muette"

Simone de Céos.

Le Soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement ... _____________La Rochefoucault.

Mon, 24 Aug 2009 23:26:00 +0200

Ils vivaient mieux,
Ils étaient heureux,
Eux.
Le mot "tolérance" avait encore un sens,
"Amour" raisonnait dans leurs oreilles __ "toujours".
Partout où l'envie les mener,
Parcourant des kilomètres __ marcher,
Ils trouvaient leur place,
Ils avaient leur place.
Ils faisaient d'une course, un échange de sourires.
N'importe où, n'importe quand,
C'était la vie, tout simplement.

Et toi, t'as l'air bien con maintenant,
A sourire bêtement à cette caissière au regard amer.
Et oui, tes courses, toi, elles ne sont plus
Que le reflet de ta société de consommés stressés ...

Alors, tu fermes les yeux et tu l'écoutes,
Elle, qui est encore là,
Elle, qui souffre et vit,
Il n'est plus là...
Une boîte de vie, un signe de mort,
Un vide.
Fermes les yeux, resserres tes bras,
Tu as le coeur sur les lèvres.
Tu vois, il nous reste au moins ça.
L'humanité. (?)

A contre-temps [...]

Mon, 17 Aug 2009 22:47:00 +0200

J'ai trébuché, je sais,
On est tous tombés.
Tous à terre, seuls de notre côté ...
Pourtant on aura eu cinq ans,
Pourtant il y en a eu des moments,
Trop d'égoïsme à contre-temps ...
On a pas su garder nos mains liées,
Elles se sont frôlées, elles se sont crispées et éloignées.
Mais cette fois-là, coup de cymbale, elles ont lâchées.
Remballe, remballe ! qu'elle a dit,
Même les pas de bases, on les oublie !
Mais on s'accroche encore un peu, aux dernières notes,
On retient son souffle quand sa jupe tourne, tourne ...
Je voulais, je vous jure, j'ai voulu ...
Trop de silences, mauvais pour cette danse.
On a essayé de l'apprendre, de l'apprivoiser,
La danse Recomposée, la danse Entrecoupée, Compliquée ...
Elle était là pour nous, on avait tout.
Seulement, j'ai été l'un des maillons faibles,
                                                                Seulement, leurs bras se sont baissés,
                                                                Ils ont lâché prise.
                                                                Lien rompu, danse déçue ...
                                                                Et lui, le vinyle, murmure encore sa pluie de cordes ...
                                                                Elle tombe... et une main se tend à nouveau.
                                                                Entrerez-vous dans la danse cette fois ?
                                                                Et moi, saurai-je m'y faufiler ?
                                                                La musique est sans fin, même dans le silence,
                                                               On est toujours quatre, mais où est passée notre                                                                 chance ? [ ... ]