L'astre du jour ouvre ses paupières sur la cité phocéenne,
J'ai un autre regard,
C'est un autre esprit ...
Hier encore, j'ai pu voir cette étoile se lever bien à l'Est,
Elle est sortie des mers révélant la terre de mes pères.
Là-bas, le Soleil Levant inonde les rizières à chapeaux coniques,
Là-bas, les rayons vous pénètrent comme la marée humaine masquée envahit les rues de la ville.
Chez eux, chez nous après tout,
On accompagne la course du tout puissant entre souplesse, endurance et fraternité.
Le Soleil ...
A son apogée dès la matinée, il dore des visages souhaitant rester clairs,
Il éclaire la vie grouillante des étalages aux milles saveurs,
Il épuise les touristes aux regards pétillants,
Il révèle les merveilles de notre planète bleue ...
Jouant avec la verdure luxuriante, il aide le peuple de l'oncle Ho' à reprendre sa liberté ...
Les fruits d'une récolte bien méritée récompensent l'effort fournit.
Petit astre, grande nécessité, attends, ne cours pas si vite !
Veille sur eux, veille sur ceux que l'on n'oubliera jamais ...
Et lorsqu'enfin tu rabats tes longs cils de lumière sur ces milliers de petits êtres bridés,
Les lits de lattes apportent un peu de fraîcheur pour une nuit aux étoiles universelles ...
Couche-toi, petite lueur, le repos sera court.
Tu te lèves déjà pour accompagner notre retour ...
Je réserve le prochain nuage,
Emmène-moi à nouveau d'aubes en crépuscules ...